liste des masques d’Hahoe (hahoetal) utilisés dans le théâtre traditionnel:
NOJANG
Le moine Bouddhiste
. Masque de théâtre Talchum
. Bois, tissus
. Corée, XXème
. 28 x 21 cm
Durant la période Koryo (918 à 1392 après J.C.), la corruption était endémique et les hauts moines s'adonnaient non seulement aux festins et à la collecte de pots-de-vin, mais aussi aux plaisirs de l’alcool, des femmes et des chants. Ainsi, le moine corrompu et libidineux Nojang est devenu un objet de moquerie pour les gens ordinaires.
Les nombreux points blancs représentent les « taches » qu’ont laissées les mouches qui se sont posées sur son visage pendant qu’il cuvait son vin, la tête penchée sur des manuscrits qu’il feignait de travailler. Les yeux sont jaunis par la cirrhose qui le guette.
Le Talchum est une forme de théâtre traditionnel masqué en Corée qui combine danse, chant, comédie et satire sociale. Ce théâtre populaire a longtemps été un moyen pour les gens ordinaires d’exprimer leurs préoccupations sociales et politiques, de critiquer les élites, et de célébrer leurs croyances, tout en divertissant le public. Les représentations de Talchum sont profondément enracinées dans les cérémonies chamaniques et les festivités saisonnières, et chaque région a développé ses propres variations de ce théâtre masqué.
Le Théâtre HAHOETAL est une de ces variantes. Il s'appelle ainsi en raison de son origine dans le village d"Hahoe en Corée du Sud, et de ses comédiens masqués, Tal signifiant Masque en coréen.
Origine et Histoire du Talchum.
Les racines du Talchum remontent à l'époque de la dynastie Joseon (1392-1897), bien que ses origines puissent être encore plus anciennes. Les pièces étaient jouées lors de fêtes villageoises, de cérémonies religieuses, ou pour marquer des événements saisonniers importants comme la fin de l'hiver, le début du printemps, ou pour chasser les mauvais esprits.
Le Talchum était joué par des troupes d'acteurs masqués qui se déplaçaient de village en village pour présenter des spectacles satiriques qui se moquaient de la classe aristocratique (Yangban), des moines bouddhistes corrompus et d'autres figures d'autorité.
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